• Mon histoire suite:Anna

    Le calvaire que nous avons subi Elsa et Moi c'est arrêter ! Mais comment sa se passe maintenant ? eh bien l'histoire que je vais vous raconter va vous le dire !

  • Chapitre 3 : Le Retour d’Hans



    Cette soirée de rêve se termina ; combien de danse avons-nous fait ? Je n’en sais rien et peu importe car elles étaient toutes avec Kristoff, tandis que ma sœur Elsa raccompagnait les convives ; je retrouvais cette salle de réception telle que je l’ai connue pendant des années : silencieuse et vide…enfin pas complètement, Raiponce malgré les injonctions d’Eugène était encore debout pour nous présenter encore une fois ses félicitations et nous demander à Kristoff et moi-même d’être les parrain et marraine du futur bébé mais aussi d’avoir la correction d’attendre qu’elle accouche avant que nous nous marrions
    -Tu comprends, je n’ai pas envie de passer un second bal sans pouvoir me mouvoir sans avoir l’impression d’être une armoire normande ; ne t’en fais pas, ça ne devrait pas tarder ! De toute manière si nous repartions maintenant je risque d’accoucher pendant la traversée et la mer est mau…
    Elle s’arrêta au milieu de sa phrase se rendant compte de son impair ; ça y est je revoyais à nouveau au travers de ma cousine la responsable du décès de mes chers parents, heureusement Eugène intervînt avant que des propos que je ne réponde des propos que j’aurai pu regretter
    -Allons ma jolie ! Il est tard, ta cousine a eu suffisamment d’émotions pour ce soir et toi tu devrais déjà être couchée et je ne supporte plus d’avoir dans ma poche ton crapaud.
    -Caméléon
    -C’est pareil ! Allez, on va se coucher maintenant ! Anna ; Kristoff encore une fois tous mes vœux !
    Sur ce ils prirent congés et je remarquais qu’il ne restait dans la salle mis à part Kristoff, Elsa…accompagnée du Prince Karl !
    -Anna, tu n’es pas encore couchée. J’ai décidé de renouer des liens avec les Iles du Sud et accueillir le Prince Karl au château en tant qu’ambassadeur jusqu’à ton mariage ; c’est un premier pas qui nous fera tirer un trait sur le passé, mais Prince, cela ne changera en rien la politique de notre Royaume à l’encontre de votre frère
    -Bien entendu Majesté et je vous remercie de l’invitation, néanmoins vous célébrez ce soir la Princesse Anna, je pense qu’il serait plus convenable que je me retire pour le moment
    -C’est très aimable à vous Prince rétorquai-je les dents serrés mais avec le ton le plus poli que je pouvais lui accorder. Sur ces paroles il prit congé comme l’étiquette l’exige, suivi par le dernier serviteur encore présent dans la salle de réception. Je n’étais pas fâchée de le voir partir ; ma sœur en revanche le regardait s’éloigner quelque peu rêveuse
    -Il est mignon quand même ce Prince Karl ! Et très bon diplomate, pas comme ce fameux prince Hans
    -Tu parles il lui ressemble comme deux gouttes d’eau ! Tu aurais du le faire arrêter immédiatement !
    -Ca suffit Anna ; régner est une affaire de jugement, et toi tu t’aveugles d’aprioris !
    J’aurai pu répondre tant de choses, j’étais en conflit entre être d’accord avec le jugement d’Elsa et mon sentiment mais je n’eus pas le temps de choisir ma réponse, Eugène reparu dans la salle de réception
    -Euh S’il vous plait ! On aurait besoin d’un médecin ! Raiponce a des contractions !
    -Eh bien que de nouvelles ce soir ; Anna va faire prévenir le médecin, qu’il vienne dans les plus brefs délais au château
    -Permets moi de t’accompagner, en traîneau cela sera plus rapide chérie. Me dit Kristoff ce qui me fit marquer un temps d’arrêt rêveuse, pour la première fois il m’a dit « tu », et surtout le dernier mot !
    -Anna, ça n’est pas le moment de dormir viens ! ajouta Kristoff pour me sortir de ma rêverie !
    Ainsi à bord du traineau neuf de Kristoff nous traversâmes la ville conduit par Sven avec sur ses bois Olaf qui fort peu discret braillait « le bébé arrive ». Dans notre enthousiasme à aller querir le médecin, aucun ne nous n’avons fait attention aux deux passants que nous avons croisé et pourtant ! Le premier d’entre eux était le prince Karl qui retournait à son navire et, quelques mètres derrière lui, le serviteur qui a quitté la pièce peu après lui continuait à le suivre à la trace et désormais seul, il l’interpella
    -Alors Karl ? On fait les yeux doux à la reine d’Arendelle ? Félicitations, les Iles du Sud seront ravies que le lien soit maintenu avec Arendelle !
    -Comment ? Qui est là répondit Karl en se retournant, voyant le serviteur il ajouta « Qui êtes vous ? »
    -Oh voyons ! Tu m’as ignoré pendant notre enfance mais tout de même répondit le serviteur qui approcha une lanterne de son visage ce qui fit reculer de stupeur le prince Karl
    -Hans ?! Comment est ce possible ?...
    -…que je ne sois pas dans les geôles dans lesquelles tu m’as jeté comme un malpropre à mon retour ? Facile, vois tu mon cher frère, pendant que toi tu te pavanais à t’imaginer déjà souverain avec toute la clique, moi, le petit dernier rejeté, je n’avais rien d’autre à faire que d’explorer le château, ce qui permet de découvrir des passages secrets ! Sache qu’on entre et on sort comme on veut de tes fameuses geôles ; il ne m’a pas fallu bien longtemps pour en sortir et m’embarquer dans ton navire pour revenir ici !
    -Eh bien tu vas y retourner rapidement quand j’aurai appelé la garde
    -Ah erreur mon cher frère, tu ne fais pas la loi ici, tu n’es pas dans ton royaume !
    -Il n’empêche que tu restes banni ici, la garde d’Arendelle s’en chargera !
    -Oh je ne crois pas ! A ces mots Hans aspergea d’un gaz son frère qui tomba inconscient. Lorsqu’il se réveilla, il était sur une chaise, attaché dans la cale de son propre navire avec à l’autre bout de la pièce Hans qui éclairé par la seule torche de la pièce admirait la couronne de son frère
    -Tu sais mon cher frère, il est hautement improbable que je règne un jour sur les Iles du Sud mais en regardant cette couronne je me dis que je ne rate pas grand-chose ! Allons ne te débats pas tu ne te souviens pas « il faut constamment rester droit et écouter ! » Cette dernière phrase fit ressurgir un flash Back au Prince Karl qui se revoit enfant, à mener ses frères en brimant le benjamin du groupe
    -Qu’attends tu Hans ? Tu veux que j’annule ta condamnation ? Tu veux te venger de la famille ?
    -Pour l’instant je veux que tu te taises, comment tu disais déjà ? Ah oui « laisse les grands parler ! ». A ces mots une silhouette d’un homme frêle apparaît dans l’embrasure de la porte
    -Prince Hans, mes hommes ont trouvé ce que vous cherchiez
    -Ah monsieur le duc de Welselton vous arrivez à point nommé ! Permettez moi de vous présenter mon frère ainé Karl, excusez le de ne pas vous serrer la main il en est incapable pour le moment ! Mais trêve de politesse montre-moi cela.
    D’un geste du menton, les soldats apportèrent un sac de juste dans lequel était séquestré un troll ! Et pas n’importe lequel, le patriarche ! Le détenteur des secrets de magie
    -Un troll ?
    -Oui un Troll ! Vois tu pendant qu’Anna était partie rechercher sa sœur alors qu’Arendelle gelait, j’ai pris la liberté de feuilleter leur bibliothèque et j’y ai trouvé cet ouvrage avec la carte que tiens le duc de Welselton. Il nous explique tout sur les trolls et sur leurs savoirs ; et cette euh charmante créature va se faire un plaisir de nous apporter les renseignements que l’on souhaite
    -Jamais ; la magie ne doit pas être mises entre n’importe quel mains, dont les vôtres !
    -Hahaha belle arrogance, mais tu nous transmettras tes savoirs que tu le veuilles ou non ! Vois tu Karl il y eu du bon à mon renvoi au pays, car ces petites créatures sont vulnérables au venin de ce fameux corail orange…tu sais, celui qu’on ne trouve que sur nos côtes, avant d’embarquer ce qui va rendre notre petit ami beaucoup plus coopératif !
    A ces mots ; tandis que les gardes maintenaient fermement le troll, Hans versa quelques gouttes du venin sur le front de la créature qui tressailli à chaque goutte pour d’un coup se relâcher. Les gardes desserrèrent leur étreinte et la créature prépara deux mixtures avec les ingrédients rapportés par les gardes en même temps que lui avant de les tendre à Hans.
    -Avec cette potion vous pourrez contrer les pouvoirs de la Reine, et avec cette seconde…
    -Oui ça va j’ai compris, mettez cette chose hors de ma vue ! Bien, et maintenant, mon cher frère tu vas servir mes desseins
    -hum Prince Hans…NOS desseins !
    -oui je ne vous oublie pas duc, quand j’aurai le pouvoir à Arendelle vous aurez vos contrats commerciaux !
    -Jamais je ne t’aiderai à opérer un coup d’Etat !
    -Oh ne t’en fais pas, avec cette potion, tu nous serviras sans même t’en rendre compte, pour toi tu feras simplement ton travail de diplomate et tu réussiras à l’amener jusqu’à moi !
    A ces mots Hans fit ingurgiter de force à son frère le contenu de la potion qui lui fit perdre conscience, après quoi, il détacha son frère et l’allongea.
    -Bien messieurs, il va se réveiller d’ici vingt minutes, montez le dans sa cabines, il croira s’être endormi dans sa cabine et quand il se réveillera, nous serons parti pour le château de glace !
    -Si vous permettez monseigneur, je préfère rester sur place ; je me méfie de la magie, mais je vous laisse mes hommes à votre disposition
    -Comme vous voudrez duc, mais dépêchons, nous n’avons pas beaucoup de temps !
    Et quelques instants plus tard on vit sortir du navire amiral des Iles du Sud une expédition prenant la direction des montagnes au milieu de la ville endormi où la seule lumière encore allumée provient du château.


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  • Chapitre 2 : Je t’aime Tu m’aimes ! On s’aime !
     


    Chaque danse me parut être une éternité, les valses s’enchaînaient et tout autours de moi tournait, le décor, les invités, tout me paraissait flou, il n’y avait que Kristoff et moi dans la salle, nous ne parlions pas, nos regards suffisaient à nous dire tout ce que nous ressentions l’un pour l’autre. Néanmoins au milieu du flou que représentaient les invités dans mon esprit entièrement orienté pour mon cavalier, je crus distinguer une silhouette que je pensais bien ne plus jamais revoir, aussi me détournai-je quelques instants de Kristoff qui s’inquiéta
    -Que se passe-t-il ? Votre cheville vous fait de nouveau souffrir ?
    -Non rassurez vous, je souhaite euh…juste prendre un rafraichissement, toutes ces merveilleuses danses m’ont complètement assoiffée ! 
    Non pas que j’avais soif, je ne savais même pas ce que j’avais ni quelle heure il pouvait bien être tellement ces danses m’avaient transporté comme dans un rêve, mais cette silhouette aperçue m’avait de suite ramené sur terre, j’avais surement rêvé, mais je devais en avoir le cœur net ! Aussi, alors que je me rendais au niveau du buffet et prenais quelques amuses bouches, j’observais la salle. Il ne me fallu pas longtemps pour repérer Elsa en train de rire avec Raiponce et Eugène en me regardant ce qui me fit quelque peu rougir ; visiblement ma démonstration de danse avec Kristoff ne les avaient pas laissé de glace sans mauvais jeu de mots. Mais je me reprenais, ça n’était eux qui m’avaient intrigué et continuais à observer et dans un des coins de la salle je le revis ! Mon sang ne fit qu’un tour, comment oses-t-il revenir ici me demandais je tandis que je traversais la salle de bal, passant devant Kristoff sans même lui prêter une quelquonque attention. M’approchant de l’homme je lui dis fortement tandis qu’il me tournait le dos
    -Vous ! Comment osez-vous venir ici ! Vous savez que vous n’êtes pas le bienvenue ici Princ…
    Je m’interrompis immédiatement tandis que l’inconnu se retournait, devenant rouge de confusion alors que les invités proche ne nous s’étaient retournés après m’avoir entendu parler disons…fort
    -Euh…excusez moi je…je vous ai euh…confondu veuillez m’excuser
    -Je vous en prie Mademoiselle, je me présente cela évitera les confusions : Prince Karl…des Iles du Sud
    -Des Iles du Sud ?...vous êtes donc un des frères du Prince Hans, je vous ai pris pour lui
    -Ce n’est rien, nous sommes une grande fratrie et nous nous ressemblons beaucoup ! Vous connaissez donc mon jeune frère mademoiselle…
    -oui pardon Princesse Anna d’Arendelle
    -Princesse ! Oh évidemment je comprends votre énervement, c’est justement à cause du comportement de mon frère que je suis venu présenter les excuses officielles des Iles du Sud à vos Majesté
    -Que se passe t-il Anna demanda Elsa qui, attirée par mon comportement s’est approchée de nous suivi d’Eugène, Raiponce et Kristoff qui lui aussi s’était approché
    -Oh Rien, une méprise ! Majesté, je vous présente le Prince Karl des Iles du Sud
    -Des Iles du Sud ? Monsieur il ne me semble pas que nous ayons convié une délégation de votre Royaume
    -Pardonnez moi Majesté, je suis venu de ma propre initiative afin de vous présenter en tant que premier héritier du trône les excuses officielles des Iles du Sud à propos du comportement inqualifiable de mon jeune frère et vous supplie de les accepter de sorte que nos deux royaumes puissent exister en étant en bons termes
    -Il s’agit donc d’une visite diplomatique Prince, vous n’êtes donc pas sans savoir qu’il y a des convenances à respecter dont vous avez fait fi
    -Je sais Majesté, pardonnez mon audace, mais au vu de la gravité de l’acte de mon frère je me devais de venir ainsi ne serais ce que pour vous féliciter pour ce nouveau couronnement et, afin de marquer notre bonne volonté je vous apporte les symboles de nos Iles en signe d’amitié entre nos deux royaumes
    Raiponce me tapota doucement le bras me faisant signe que nous ferions mieux de tous nous éloigner, cette conversation devenait une entrevue diplomatique entre la souveraine et le prince héritier, il était en effet de bon ton de nos éclipser ce que nous fîmes poliment, mais même éloigné, je ne pouvais plus détacher mes yeux de ma sœur en train de converser avec le prince Karl, quelque chose au fond de moi me disait qu’il était comme son jeune frère !
    -Et bien ma chère cousine, tu t’es remis miraculeusement rapidement et tu ne fais même pas danser ton cavalier, c’est quand même dommage ! Me souffla Raiponce ce qui me fit revenir au sein de notre petit groupe
    -hein ? Oh oui c’est vrai excusez moi Kristoff, je suis quelque peu étourdi avec l’arrivée de ce Prince Karl
    -Je vois ça, d’ailleurs vous n’avez même pas été cherché le rafraichissement que vous comptiez prendre, aussi permettez que j’aille vous le chercher moi-même ! Et sur ces mots il tourna les talons
    -euh…ah oui d’accord merci…Je l’ai fâché vous pensez ? M’inquiétais-je auprès d’Eugène et Raiponce. Ca serait absolument terrible moi qui ai tant attendu de retrouver Kristoff, pouvoir danser avec lui, l’aimer, et voila qu’un nouveau prince des Iles du Sud vient tout gâcher de notre merveilleuse soirée, et qui plus est, voilà qu’il accapare ma sœur ! Raiponce et Eugène échangèrent un regard dont je ne saurais dire s’il était complice ou gêné, comme s’ils cherchaient la réponse qu’ils devaient m’apporter, sans doute pour ne pas me peiner ce qui contribua à augmenter mon malaise. Décidément cette soirée ne se passait pas comme je l’aurais rêvé ; il fallait que je m’aère ce que je dis à mes interlocuteurs avant de tourner les talons et me diriger vers les jardins
    -Ah, mais…Anna Attends nous, on t’accompagne tu ne vas pas rester seule c’est idiot me dit Raiponce tandis que je la voyais derrière moi faire des signes de la main
    -non merci ! Répondis-je d’un ton plus sec que je ne l’aurais voulu ce qui stoppa Raiponce
    Je déambulais seule dans les jardins à observer les rosiers en fleurs tandis qu’un sentiment de tristesse m’envahissait, la soirée n’était certes pas terminée mais comme j’aimerai que ça soit déjà le cas ! Il va forcément m’être nécessaire de reparaître en public avant la fin du bal, et supporter la vision de ce prince des Iles du Sud et en plus Kristoff qui s’est détourné, comme je suis confuse moi qui l’aime tant
    -C’est curieux tu es comme ta cousine à passer en un instant du coq à l’âme et à vouloir constamment observer les fleurs ! Sauf qu’elle, c’est des fleurs aux pétales d’or qu’elle admire, et surtout elle est enceinte…tu n’es pas enceinte dis moi ?!
    Surprise je me retournais plus brutalement que je ne l’aurais voulu et Eugène sursauta devant mon volte face
    -eh doucement ma jolie ! Ma tête a pris suffisamment de coups de poêle à frire par ta cousine ; je ne veux pas la guerre
    -vas t’en Eugène s’il te plait j’ai besoin d’être seule
    -Ah je comprends, c’est sur que vivre dans l’ombre de sa sœur reine, l’impossibilité de sortir du château et de nouer des liens affectifs avec une tierce personne ce n’est pas facile à vivre…mais c’est comme ça qu’on devient adulte
    -Dites donc Monsieur Fizterbergh n’avez-vous pas dit une phrase similaire à ma cousine au début de votre rencontre ?!
    -Je plaide coupable, mais au moins je t’ai fait sourire !
    Sur ce point il avait raison, Raiponce m’avait déjà raconté sa rencontre et son coup de foudre pour Eugène et le voyant ainsi, pour une fois seul à seul, je comprends la chance de ma cousine, c’est vrai que c’est un dragueur, mais il a un cœur d’or
    -Et tu comptes me séduire comme elle ? Je ne pense pas qu’elle apprécie l’idée d’un ménage à trois
    -Oh non rassures toi…je préfère les brunes ! Et blague à part, ton cœur est déjà pris de toute façon ! Il est à Kristoff !
    -Je…
    -Voyons Anna, tout le monde le sait ; toi la première ! Kristoff est là ce soir, ta sœur a récupéré son trône et maitrise son pouvoir et en cadeau tu as l’amour en prime !
    Ces dernières paroles ont eu le don de me mettre mal à l’aise, c’était ce que me chantait Hans…douloureux souvenirs ; Eugène senti mon malaise et poursuivi
    -On a tous au départ peur de l’amour, on n’ose pas, mais quand on écoute son cœur on a la réponse ! C’est ce qui s’est passé pour moi, j’ai écouté mon cœur et ça m’a fait m’évader pour aller récupérer Raiponce avant qu’il ne soit trop tard. Anna laisse toi aller avec Kristoff tu l’aimes et lui aussi c’est clair comme de l’eau de roche
    -Mais je l’ai laissé tomber ce soir et je crois qu’il est fâché
    -Mais non tu te fais des idées, et même si c’était le cas tu vois cette bosse, c’est le dernier coup de poêle de Raiponce quand je lui ai dit que je voulais que notre fils s’appelle Flynn !
    -haha ! J’espère qu’on n’en arrivera pas à de tels excès de violence !
    -Ne t’en fais pas je te fais marcher ; allez oublie ta tristesse !...Oh c’est absolument magnifique ce petit patio ! Très romantique ajouta Eugène en agitant sa main droite
    -Oui, c’est vrai que c’est…Eugène ? Où es tu passé ?
    En un clin d’œil il avait disparu, lui qui jusqu’ici était si courtois m’avait littéralement posé un lapin ! Je me retournais quelque peu déçue de ce comportement et resta figé sur place ! Kristoff me faisait face, il semblait gêné et tenait deux coupes de champagne à la main
    -J’étais parti vous chercher un rafraichissement et en une seconde vous aviez quitté la salle
    -Oh pardonnez moi, je croyais vous avoir mis en colère lu dis-je tout en l’invitant à s’asseoir à mes côté sur un petit banc en pierre sous la grande roseraie du jardin
    -En aucune façon, je ne suis que votre humble serviteur votre Majesté ajouta-t-il quelque peu amusé en me tendant une des deux flutes. Visiblement, Eugène lui a donné quelques conseils de drague ; j’adore !!! Je lui souriais en acceptant la coupe qu’il me tendait, et, tandis que nous trinquions je perçus un petit cliquetis dans mon verre, et pour cause, une bague se trouvait à l’intérieur ! Tandis que je la récupérais et l’observais, un magnifique anneau serti d’une pierre représentant un petit flocon de neige Kristoff s’était agenouillé et me tenait la main droite.
    -Votre Majesté, Princesse Anna d’Arendelle, j’ai l’honneur ce soir d’oser vous demander votre main.
    Tout tournait autours de moi, ce rêve que je formulais tout à l’heure à ce même endroit avant que Raiponce ne vienne soigner ma cheville endolorie, la réalité est encore plus belle ! Une demande en mariage comme en rêve toutes les princesses, et vous pouvez me croire j’en suis une ! Je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien mis à part le visage angélique de mon beau montagnard dans sa tenue de soirée ! Combien de temps cela a-t-il duré ? Je n’en sais rien mais sans doute un temps assez long car le visage de Kristoff s’était tendu à force d’attendre ma réponse. Pourtant j’avais déjà répondu dans ma tête, ça ne cessait de hurler « Oui ! Oui ! Oui ! Allez qu’est ce que tu attends pour dire Oui ?! »
    -euh…Kristoff…Je je…
    Je ne pouvais plus parler et j’ai agi d’instinct. Je ne me contrôlais plus et lui ai sauté au coup le faisant tomber à la renverse tandis qu’il amortissait ma chute. Nous étions tous les deux allongés l’un sur l’autre en tenue de soirée étalés dans l’herbe fraiche du jardin tandis que j’embrassais fougueusement ses lèvres. Pas de tergiversation cette fois, on passe directement au vrai baiser ! Mon Dieu comme c’est bon ; celui qui a dit que le premier était le meilleur de tous avait tord ! Non le premier était formidable mais le plus beau, au delà de tous mes rêves c’est bien celui que nous sommes en train d’échanger ! J’étais tellement en train d’apprécier ce moment que je n’avais même pas remarqué que depuis le début, tapis derrière les buissons, Raiponce et Eugène nous observaient en échangeant des regards complices. J’avais encore perdu la notion du temps, bien sur ce baiser ne dura pas éternellement et Kristoff une fois notre étreinte terminée me demanda à nouveau ma réponse qui cette fois ci ne tarda pas et se formula en un « Oui ! » qu’on entendit en écho, ce qui nous fit nous relever instantanément
    -Il y a quelqu’un ?
    -Bon on est découvert souffla Eugène à Raiponce tandis qu’ils sortaient de leur cachette.
    Ils étaient au courant bien sur des projets de Kristoff, et Eugène s’est simplement chargé de m’emmener au bon endroit au bon moment, les trois avaient parfaitement préparé leur coup et je ne manquais pas de les remercier. Pour la première fois je regardais ma cousine sans avoir à aucun moment le souvenir douloureux de la disparition de mes parents. J’étais émue ! Me voila fiancée…à nouveau ! Non c’est la première fois, Hans cela ne compte pas d’autant plus qu’on n’avait pas eu la bénédiction d’Elsa mais d’ailleurs…nous ne l’avons pas non plus pour le moment et il fallait immédiatement remédier à cela ! Aussi la bague à mon doigt je prenais la main puissante de mon futur fiancé officiel me dirigeant au pas de courses vers la grande salle de réception en quête de la bénédiction d’Elsa, laissant de fait Eugène et Raiponce en plan, mais cela ne semblait pas les déranger car avant que nous rentrions dans la salle je les aperçu du coin de l’œil ; ils n’avaient pas bougé et visiblement Kristoff et moi les avions quelque peu inspiré ! Visiblement pour eux la soirée basculait également dans le romantisme. Dans la salle de bal, personne ne semblait avoir remarqué notre absence mais peu m’importait, ce que je voulais par-dessus tout c’était retrouver Elsa et je finis par la retrouver ! Exactement au même endroit que là où nous avions pris congé d’elle, en dessous de la grande horloge ce qui me permit de voir que notre escapade dans le jardin avait duré plus d’une heure, mais, ce que je vis me contraria. En effet, Elsa était toujours en discussion avec le Prince Karl ! Mais mon excitation n’en fut que plus grande, premièrement j’allais interrompre leur conversation et deuxièmement le Prince serait le premier à apprendre que j’allais officiellement me chose qui heureusement n’a jamais été officiel avec le Prince Hans !
    -Elsa !!!! Pardon Majesté !!
    -haha vous êtes très amusant prince Karl ; je…hum, veuillez m’excuser ! Qu’y –a-t-il Anna ? Je suis en conversation…diplomatique comme tu le vois
    -Pardon Majesté ! J’ai une grande nouvelle ! Voila Je souhaitais t’annoncer que Kristoff et moi, nous comptons nous marier !!!
    -Ah…
    -Oui donc comme le veut l’étiquette nous sommes venus officiellement ; oui pardon Prince Karl de vous couper ! Je disais te demander officiellement ta bénédiction !
    -Ann…
    -Les préparatifs ne sont pas encore complètement arrêtés mais je suis sur que Raiponce et Eugène pourront nous aider !!
    -Ann…
    -Oui je sais tu vas me dire qu’on n’épouse pas un homme qu’on vient à peine de rencontrer mais j’aime Kristoff maintenant je sais ce que c’est que le grand amour !
    -Anna…
    -Mais pourquoi refuses-tu ?! A croire que tu ne veux pas que je sois heureuse et…
    -ANNA ! 
    Les convives se retournèrent face à ce haussement de voix de la reine tandis que je reculais d’un pas me rendant compte que ma sœur n’avait jusqu’alors rien dit. J’étais par ailleurs étonnée, je revivais la même scène sauf que cette fois ci, aucun bloc de glace n’est apparu de la main d’Elsa alors que cette dernière désormais ne porte plus de gants. Un silence de quelques secondes s’installa tandis que les convives, curieux s’approchaient de nous avec à leur tête Olaf qui avait passé jusqu’alors sa soirée près de la cheminée. Désormais sa tempête de neige perpétuelle lui permet d’éviter la fonte et ainsi découvrir ce qui le passionne : la chaleur !
    -Anna !...C’est une merveilleuse nouvelle !
    -Comment ?
    -Je me demandais quand est ce que vous alliez vous décider ! Surtout depuis que Kristoff m’a demandé de lui faire ce petit flocon que tu as au doigt ! ajouta-t-elle en adressant un sourire entendu à mon beau montagnard
    -Ca veut dire que tu es d’accord !
    -Mais bien sur ! Félicitations les tourtereaux ! Nous allons vous préparer un mariage grandiose !
    -Vive les futurs mariés ! Cria Olaf  repris en cœur par tous les convives tandis qu’Elsa pour nous célébrer fit apparaître autours de nous des milliers de flocons scintillants comme des perles ! Le Prince Karl nous félicita chaleureusement nous proposant en guise de voyage de noces de venir visiter son royaume, et au nom de l’amitié entre les deux royaumes mais vu le regard noir que je lui lançais il se ravisa poliment. Elsa quand à elle prit la parole annonçant les fiançailles officielles de la princesse Anna d’Arendelle et, sans prévenir annonça que Kristoff et moi allions ouvrir la prochaine danse ! Le rêve continue ! Nous voila collés l’un à l’autre à valser tendrement sous une lumière tamisée sous le regard des convives qui peu à peu s’engagent eux aussi dans le bal ; je les oubliais vite mis à part un couple que je vis se former…Elsa ! Pour la première fois de ma vie je la voyais valser ! Le problème c’est que c’était avec le prince Karl ! Raiponce qui remarqua mon visage qui devait sans doute avoir changé de couleur repris la conduite de la valse au grand étonnement d’Eugène afin de s’approcher au plus près de Kristoff et moi pour me glisser
    -Ne t’occupe pas de ça ! Profites, ce soir c’est toi la Reine !
    Je choisis d’écouter le conseil de ma cousine bien aidé par le sourire charmeur de mon futur époux…

     


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  • Chapitre 1 : Un jour inoubliable : 
     

    C’était enfin fini. Le calvaire qui nous avait submergé tous au long de ces presque 11 dernières années. Elsa était redevenue elle-même : ma sœur. Celle que j’avais toujours chérie, pour qui mon cœur comptait par-dessus tout ! Ça faisait presque trois semaines que notre escapade dans la montagne s’était passée. Ça faisait presque trois semaines que le pays avait failli sombrer dans un hiver éternel, ça faisait presque trois semaines que mon cœur battait pour Kristoff… Je n’avais pas eu besoin de l’embrasser finalement, mais ce n’était pas très grave, j’espérais bien qu’il le ferait dans un avenir proche. Car oui ! Aujourd’hui nous allions célébrer le retour d’Elsa au royaume comme une personne normale non pas que pour moi elle eût été autre chose ! Justement tous les Arendelliens viendront aujourd’hui ! D’ailleurs il est temps que je me prépare ! Ce n’est pas tout ça mais… Tiens encore de la bave… Beurk mes cheveux… Allez c’est l’heure de se préparer !!! 

    Tout en bataille je courus à travers l’immense couloir rouge vermillon drapé de rosemaling et allais directement toquer à la porte de ma chère grande sœur : 
    -Elsa c’est le jour de ton bal !!!!!   
    Préparée depuis des heures elle ouvrit la porte et me sourit en déclarant : 
    -Tu veux faire un bonhomme de neige ? 
    -Ouiiiiiiiiii. 
    -Va d’abord t’habiller dans ce cas. 
    A toute vitesse je retournais donc dans ma chambre et je passais une robe simple verte pomme avec un sous-pull vert olive. Je réservais la robe de bal pour ce soir. Peignant ensuite mes cheveux afin de les dompter je mis peu de temps à les natter de façon traditionnelle. Enfin prête, je recourus dans la salle à manger afin de déjeuner et d’y retrouver Elsa qui m’avait promis un bonhomme de neige !! 
    -C’est bon tu peux me faire mon bo… 
    Je m’arrêtais en pleine phrase… Kristoff était là avec elle plus rayonnant que jamais sous ses cheveux blonds en batailles et ses yeux noisette. Il portait une chemise d’été bleue et un pantalon brun renforçant encore et toujours ses éternelles poulaines. Je devins cramoisie en le voyant, non pas de honte…Mais de gêne. Il était accompagné d’Olaf et Sven bien sûr. 
    -Tiens Anna ! Le voilà ton bonhomme de neige plaisanta Elsa en me montrant Olaf du doigt. 
    Me ressaisissant vite, j’allais de ce pas faire un câlin au bonhomme de neige et caressais Sven. Pour Kristoff une simple poignée de main amicale suffisait pour le moment bien que nous savions très bien l’un et l’autre ce qu’il en était de nos sentiments. 
    Le petit déjeuner se passa sans problèmes. Au début seules Elsa et moi parlions. Puis peu à peu Kristoff nous rejoint dans notre conversation et l’atmosphère finit par se détendre. Mon cœur palpitait dès qu’il me faisait rire. Je n’arrivais pas complètement à me détendre avec lui. Heureusement qu’il y avait ma sœur chérie ! 
    -Ses majestés impériales le prince Eugène Fizterbergh et la princesse Raiponce de Coronna sont arrivés, annonça soudain Kay notre serviteur. 
    Toute heureuse je vis alors ma cousine nous rejoindre avec son mari. Un ventre rondo donnant laissait pointer un nouvel héritier pour le trône de Coronna. J’étais heureuse pour elle. Et d’un autre côté qu’est-ce que je l’enviais ! Si seulement Kristoff pouvait aller un peu plus vite ! 
    -La traversée n’a pas été trop longue ? Demanda poliment Elsa après que Kristoff offrit sa chaise à Raiponce. 
    -Non ça va ! Eugène a été aux petits soins pour moi ! dit-elle, bon à part quand y a eu une tempête et qu’il avait envie de vomir ! 
    Je me retins de rire en regardant ce fameux Flynn Rider. Il prit un air innocent quand Raiponce lui dit ça. Ils se lancèrent un regard complice et je me surpris à regarder dans la direction de Kristoff au même moment. Ce que je n’avais pas prévu c’est qu’il regarderait aussi ! Je détournais aussitôt le regard pour ne pas rougir. 
    -Vous avez commencé à choisir les prénoms pour le futur bébé ? Demandais-je histoire de changer de sujet. 
    -Non pas encore ce petit se laisse à désirer, Eugène est persuadé que ce sera un garçon. 
    -Et Raiponce persuadé que ça sera une fille ! 
    -On verra bien ! 
    Un pesant silence s’installa. Je ne savais pas vraiment quoi dire. J’avais toujours un peu du mal avec ma cousine. Bien que je sache que ce n’était pas sa faute c’était à cause de son mariage que mes parents avaient péris en mer. Ils étaient morts en revenant il y a trois ans… Et quoiqu’on puisse dire à propos de la douleur ils me manquaient encore. 
    -Bon il faut qu’on aille tout préparer pour cet après-midi ! S’exclama soudain Elsa, les invités ne vont pas tarder à arriver !! 
    -Oui tu as raison ! S’enthousiasma Raiponce, Eugène va se charger d’afficher les banderoles ! 
    -Et toi de rester assise répliqua ce dernier avec gentillesse. 
    -Je vais dégager les tables si vous voulez ! S’exclama à son tour Kristoff se jugeant utile à quelque chose.
    Raiponce l’observa et m’observa du tac au tac. Un sourire élargit son visage. Pas besoin d’explication elle avait compris. 
    -Kristoff pouvez-vous accompagner ses hôtes jusqu’à la salle de bal ? J’ai besoin de voir Anna un moment. -Oui. 
    Il s’en allèrent nous laissant enfin toutes les deux. Enfin non, Olaf était encore là, mais il n’était pas gênant. 
    -Qu’y-a-t-il ? Murmurais-je d’une toute petite voix. 
    -Pendant que je m’occupe des préparatifs avec les autres il serait peut-être temps que tu donnes son nouveau traîneau à ton chéri répondit-elle me taquinant. 
    Je ne luttais même pas face à sa remarque. 
    -Euh oui il est où ? 
    -Dans la cour près du port apparemment là où t’as fait ta rencontre avec Hans. 
    -Ne me parle plus de lui ! J’espère que tu l’as bien renvoyé dans son pays ! -Oui et le Duc aussi ! 
    Ouf ! Au moins pour ça j’étais soulagée. 
    -Tu diras à Kristoff que c’est le tout dernier modèle ça lui fera plaisir, dis-lui aussi que c’est le livreur de glaces officiel d’Arendelle. 
    -C’est vrai ?! Réalisais-je. 
    –Oui, va le chercher maintenant ! Rit-elle. 
    Je m’apprêtais donc à me rendre dans la grande salle de bal quand Elsa m’arrêta encore : 
    -Une dernière chose, ça serait mieux si tu l’amenais à l’aveuglette pour le sonner un peu ! 
    Elle sortit aussitôt un bandeau bleu marine de sa poche et me le tendit. L’idée était plutôt drôle. Je repartis ensuite sur mes pas et allais trouver Raiponce, Eugène et Kristoff dans l’immense salle rayonnante. Dès mon arrivée les autres se retournèrent. Sans décontenance je me dirigeais vers le beau blond et lui déclarais non sans un quelquonque tremblement d’excitation : 
    -Il faut que je vous amène voir une surprise ! 
    Il me regarda étonné mais vint tout de même jusqu’à moi. 
    -Laissez-moi faire ordonnais-je lui serrant le bandeau derrière son crâne. 
    Sentir ses mèches de cheveux provoqua des désirs si euphoriques dans des parties intimes que je lui attachais vite le nœud. Puis je pris sa main (elle était si chaude et douce !!!) et commençais à le guider en dehors de la salle de bal. Avant de sortir Raiponce et Eugène me firent un signe de « bonne chance » que j’acceptais bien volontiers. Nous longeâmes ensuite le long corridor, sortîmes dans la cour du château, puis traversâmes les portes…Au fur et à mesure que nous avancions près du port une excitation inconnue me gagna. 
    -Plus vite plus vite plus vite !!!! Me mis-je à crier tout en courant. Mon cher Kristoff avait bien du mal à suivre la cadence. A un moment je le perdis même. Le pauvre il venait de se prendre un lampadaire. 
    -Désolé bafouillais-je, avant de lui reprendre la main et de repartir dans notre lancée. 
    Enfin nous arrivâmes au port ! Le traîneau était là resplendissant de mille feux sous son vernis neuf et son ruban rouge. Poussant pleins de petits gémissements de souris j’enlevais enfin le bandeau de la tête de Kristoff. Il resta bouche-bée en voyant son cadeau. Et aussi devant Sven qui se pavanait avec sa nouvelle médaille que venait de lui attribuer Elsa. 
    -Je vous avais promis un traineau déclarais-je fière de moi. 
    -Vous-êtes sérieuse ?! Ne put-il s’empêcher de demander. 
    -Ouiiiiiiiiii dis-je presque en jouissant, et c’est le tout dernier modèle ! 
    -Non je ne peux pas accepter bafouilla-t-il confus. 
    Je le tapais alors sur le torse plus excitée que jamais. 
    -Bien sûr que si ! Ça ne sera ni repris ni échangée ! Sous ordre de la reine ! Elle vient d’ailleurs de vous nommer livreur de glaçons officiels d’Arendelle. 
    -ça n’existe pas répliqua-t-il sûr de lui tout en laissant un immense sourire envahir son visage. 
    –Bien sûr que ça existe ! Et…Il y a même un porte gobelet ! Ajoutais-je ne sachant pas très bien pourquoi, il vous plaît ? Finis-je par demander crispant mes mains. -S’il me plaît… Je l’adore !!!!!! S’exclama-t-il me faisant soudain valser dans les airs. 
    Mon cœur faillit chavirer tellement j’étais aux anges. D’un autre côté je n’étais pas très à l’aise. 
    -Je pourrais vous embrassez ! Continua-t-il. 
    YEEEEEESSSSSSS !!!! Somme toute on y venait ! 
    -Enfin j’ai envie mais pouvons-nous, pouvez-vous, pouvons-vous ? Qu’est-ce que j’dis ? 
    Son air touchant et sincère me fit fondre en un instant et dans un élan sorti tout droit de mon cœur, je lui collais un rapide baiser sur la joue…Il fallait que je le dise ! Il fallait que je le dise ! C’était obligé ! 
    -Nous pouvons ! 
    Ça y est c’était dit. Ouvrir ou fermer les yeux ? Naturelle ou pas naturelle ? Comment embrasse-t-on ????? La réponse jaillit immédiatement par la pratique. En un instant le visage de mon beau Kristoff fonça délicieusement sur moi et je me retrouvais plus brusquement que je ne l’aurais voulu avec sa bouche contre la mienne. Oubliant le premier coup de surprise, je découvris le mélange de bizarrerie et de magie qu’il pouvait y avoir dans un baiser. C’était encore mieux que dans mes romans !!! Sentir ses lèvres se pressaient avec ardeurs contre les miennes me fit l’effet d’un feu d’artifice. Je ne voulais plus m’arrêter ! Lui non plus visiblement puisque je sentis bientôt qu’il voulait aller plus loin. Toute heureux nos visages changèrent de positions de manière à ce que nos langues puissent enfin se rencontrer. Ce goût si mou, si gluant fut encore plus nouveau pour moi. J’en fus frustrée aux premiers abords mais ma langue devait être pareille pour lui. Complètement coupée du monde, oubliant que nous étions sur le port je mis mes bras autour de sa nuque pour que nous continuions notre étreinte. Il fit de même en plaquant ses grandes mains de glaciers contre mon dos. Sentir ce poids si lourd et si tendre faillit m’anéantir….Dans le bon sens bien sûr ! J’avais envie de lui dire « je vous aime »… Ou bien non « je t’aime ! »…Après tout vu notre relation nous pouvions passer au tutoiement. Non Elsa ne sera pas d’accord tout de suite… Chut Anna ! Arrête de penser ! Concentre-toi sur ce baiser. Seigneur faites qu’il dure éternellement !!!!!! 

    Et évidemment ce ne fut pas exaucer. Bon je ne vais pas m’en plaindre parce que j’avais déjà eu ce que je voulais. Nous finîmes par nous relâcher rouge de confusion. Bon aussi de chaleur pour moi. Je n’osais plus le regarder dans les yeux préférant les fixais sur le traîneau. Ce qui me fit rire c’est qu’il agissait comme moi. Trouver un sujet de conversation vite ! 
    Heureusement Olaf et Sven (qui s’était éclipsé) revinrent à ce moment-là : 
    -Kristoff ! Anna ! Elsa va faire une immense patinoire dans la cour du château ! S’écria le bonhomme de neige amusé. 
    Reprenant confiance je lançais un rapide « chouette !! » et commençais à repartir en direction de notre demeure. Je fis à peine quelques pas que Kristoff me rattrapa et s’écria : 
    -J’aimerais bien essayez mon nouveau traîneau ! Et comme je sais que vous aimez bien la vitesse ! 
    Je lui souris repensant à notre première conversation de l’escapade « sauver Elsa et Arendelle ! ». Je n’insistais pas plus longtemps pour venir m’asseoir à ses côtés sur son nouveau joujou. Il installa Sven de façon à ce qu’il puisse conduire et Olaf grimpa à l’arrière. Toute notre petite troupe s’en alla enfin vers le château. 
    Notre arrivée fut plus bruyante qu’on ne l’aurait voulu mais tant pis elle n’en resta pas moins drôle. 
    -Commencez à avancer vers la cour ! Nous déclara alors Kristoff en me faisant un clin d’œil, je vais garer cet engin ! 
    Il m’aida à descendre et me laissa seule devant les portes du château. Comme prévues celles-ci étaient ouvertes et déjà la masse de gens grouillaient à l’intérieur. J’y retrouvais bientôt Elsa et Eugène qui patinaient déjà avec les autres habitants. Je courus les rejoindre manquant à plusieurs reprises de ne pas tomber. Elsa finit par me rattraper toute guillerette. 
    -C’est si bon de voir les portes ouvertes ! Clamais-je ne voulant pas tout de suite lui révéler l’histoire du traîneau. 
    -Nous ne les refermerons plus jamais rétorqua-t-elle me souriant comme si elle avait compris. 
    Elle transforma ensuite mes belles bottines blanches en…Patins ! 
    -Oh Elsa ils sont magnifiques mais je ne sais pas patiner ! Paniquais-je alors qu’elle me tira en avant pour me faire avancer. 
    -Lance-toi !! Clama-t-elle en riant, Olaf aide-là ! 
    Le petit bonhomme de neige entra alors en piste et vint se coller contre mes fesses pour faire relever ma silhouette. Il me montra ensuite les pas. 
    -On glisse et on tourne, on glisse et on tourne répéta-t-il. 
    Ce qui me détendit. Pendant que je me rendais compte que mes mouvements commençaient à devenir stables, Kristoff fit son entrer sur la patinoire en criant : 
    -Attention un renne sur la glace !!! 
    L’immense animal s’imposa alors entre nous et je vis que Kristoff s’accrochait à lui avec maladresse. Apparemment il ne savait pas faire du patin non plus. Enfin ça dépendait dans quelle circonstances on utilisait le mot hihi. 
    -Raiponce retourne t’asseoir tout de suite ! Cria soudain ma sœur. 
    -Elle est têtue comme une mule se plaignit Eugène à mon grand amusement. 
    -J’en ai marre de rester assise se défendit-elle, et puis si j’étais toi Elsa je ferais mieux de surveiller ta sœur. 
    Les yeux de ma frangine se braquèrent directement vers moi alors que je n’avais rien fait. Déstabilisée qu’on m’accuse injustement je fis un mauvais mouvement et me retrouvais bientôt au sol avec une désagréable impression de pieds tordus à ma cheville droite. 
    -Aïe !! Maugréais-je alors que je sentais déjà que ma partie pédestre enflée. 
    Je fus aussitôt entourée de plusieurs habitants qui me proposèrent leurs aides. Les remerciant avec gentillesse je préférais largement avoir de l’air pour respirer. Un médecin persista bientôt à travers la foule. Il se pencha et tâtât ma cheville comme un vulgaire rôti. 
    -Elle est foulée expliqua-t-il à Elsa. 
    -Ça veut dire que je ne pourrais pas danser ce soir ?! M’alarmais-je. 
    -Non malheureusement majesté. 
    Sur le coup je voulus tuer Raiponce. Tout ceci était de sa faute ! Chaque fois qu’elle s’introduisait dans notre famille c’était pour nous faire du mal ! Mon jugement changea radicalement quand je vis son air rempli de tristesse. Je n’allais tout de même pas me mettre à pleurer pour un bal ! Après tout nous en aurions plus maintenant qu’Elsa savait contrôler ses pouvoirs. Pourtant je ne pouvais m’empêcher d’être terriblement déçue. J’aurais tellement aimé danser avec Kristoff. A voir son air j’avais la désagréable impression que nos pensées étaient réciproques. 
    - Bon ce n’est pas qu’il fait chaud ! Mais il fait chaud quand même ! S’exclama soudain Eugène histoire de passer à autres choses, ça dirait à tout le monde d’aller boire un petit quelque chose au frais dans la grande salle !? 
    -Oui !!! Crièrent les voix à l’unanimité. 
    Me laissant en plan tous s’en allèrent avec Eugène qui embarqua Raiponce pressentant que j’avais des envies meurtrières sur elle. Elsa m’aida à me relever et Kristoff me hissa sur le dos de Sven. L’animal me ramena jusqu’à ma chambre prenant bien soin de ne pas glisser sur la glace qui commençait à fondre. 
    -Tu sais je peux très bien reporter le bal à plus tard déclara-t-elle bientôt. 
    -Non ne fais pas ça ! M’énervais-je, je viendrais quand même ce soir ! Seulement je ne danserais pas ! 
    -Vous êtes sûre de ne pas vouloir plutôt vous reposer ? S’enquit Kristoff me fixant de ses beaux yeux chocolats. 
    -Non ! Ce n’est pas une petite cheville de rien du tout qui va m’empêcher de passer une bonne soirée ! 
    -Tu vas donc te reposer maintenant si tu veux être en forme ce soir compris ? Ordonna Elsa, je viendrais t’aider à mettre ta tenue plus tard. 
    -Très bien. 
    -La jeunesse je vous jure soupira-t-elle. 
    Le baiser me revint immédiatement en mémoire quand j’entendis cela. Je fis forcing pour ne pas que m’enflammer. 
    -Qu’est-ce que tu veux ma vieille on ne peut pas tous manier la glace comme toi ! Balançais-je. 
    Nous échangeâmes un regard et éclatâmes de rire. Nous arrivâmes bientôt dans ma chambre. Pendant qu’Elsa remonta mon drap de lit, Kristoff me retira de Sven, me prenant dans ses bras protecteurs et attendit que ma sœur ait bien remis tout en place pour me déposer délicatement sur la couche. Elsa s’occupa ensuite de me placer de la glace sur la cheville. 

    Une fois cela fait, elle et Kristoff disposèrent pour aller délivrer de la glace aux invités tandis que Sven et Olaf retournèrent dans la cour. En proie à la solitude je me passais les doigts sur ma bouche pour voir si le baiser que j’avais échangé avec mon beau livreur de glaçons n’avait rien changé. Soulagée je découvris que « non ». Je pus donc m’endormir souriante.

    Le réveil quelques heures plus tard fut plus brutal que je ne l’aurais cru. J’étais partie bien loin alors qu’au départ j’avais simplement imaginée ce que je voulais rêver. Ce fut Elsa et son tapotage de mains qui me fit faire un bond. 
    -Pour une fois que ce n’est pas l’inverse minauda-elle, debout marmotte ! On va te préparer pour le bal. 
    -Il est quelle heure ? 
    -Vingt heures. 
    Vinnnngt… VINGT HEURES !!! Punaise j’étais en retard. Le bal avait déjà dû commencer depuis une heure au moins. Heureusement qu’il ne se terminerait pas avant l’aurore de demain matin. Pendant que je m’affairais à ouvrir les yeux, Elsa sortait plusieurs robes de ma penderie les étalant sur le lit. Mon corps retrouvant peu à peu ses mouvements je grimaçais face à la douleur de ma cheville. Elsa s’arrêta donc un instant pour me la regeler. Ça allait déjà mieux. 
    -Alors laquelle choisis-tu ? Finit-elle par demander en pointant ses doigts vers les robes. 
    Je les observais des étoiles pleins les yeux. Le choix était dur !! Bon déjà j’éliminais la robe verte que j’avais mis le jour de son couronnement parce qu’elle me rappelait trop de mauvais souvenirs. Il en restait 4. Une à calicot rouge. Une en tuile bleue. Une à manche ballons violette. Et une à épaules et dos nus verte. 
    Voyant qu’Elsa me fixait pour que j’aille plus vite je finis par choisir celle à épaule et dos nus car le vert était ma couleur préférée. Ma sœur n’en fut pas tellement étonnée. Elle m’aida à enlever ma robe banale ainsi que mon sous-pull et les jeta au sol. Me retrouvant en sous-vêtements je me surpris à imaginer que ce soit Kristoff qui soit à la place d’Elsa. Forte heureusement l’image ne resta que quelques instants. 
    -Il va falloir que tu enlèves ton haut sinon il se verra dans ton dos, ça ne fera pas beau expliqua-t-elle. 
    -Tu es sûre ? 
    Ne prenant même pas la peine de répondre elle dénoua mon corset. Sentant ma pudeur se répandre sur mon torse je me cachais immédiatement la poitrine. Si jamais Kristoff entrait à ce moment-là ! 
    -Tu pourrais te dépêcher ? Repris-je devenant rouge comme une tomate. 
    Elle me passa la robe par le bas et la remonta le long du corps. 
    -Met tes mains dans les manches. 
    A contrecœur je me détachais rapidement de ma gorge et enfilais vite le reste de la robe. La texture douce réchauffa mon corps en une seconde. Seul le dos nu restait dans la glace. -Rajoutons ma petite touche personnelle continua Elsa. 
    Elle m’envoya aussitôt des milliers de paillettes transparentes qui s’embrasèrent avec la lumière du lustre de ma chambre. 
    -Bien maintenant passons à tes cheveux. 
    Elle récupéra rapidement une brosse sur la table de chevet et défit mes tresses toutes ébouriffées. Elle les rassembla en une grande tresse qu’elle fit ensuite tourner autour de ma tête. Afin que le tout tienne elle s’arma de crochets qu’elle m’enfonça avec délicatesse dans chaque nœud de la tresse. 
    -Et voilà ! Annonça-t-elle une fois qu’elle eut fini, Comme ça toi aussi tu as une couronne ! 
    Elle déversa ensuite des dizaines de flocons argentés qui tout comme les paillettes rayonnèrent dans mes cheveux. Regardant le miroir je faillis tomber dans le narcissisme. Mais finalement je fis un énorme câlin à Elsa car c’était grâce à elle que j’étais aussi jolie. 
    -Allez viens maintenant ! J’en connais un qui va fondre en te voyant ^^ 
    -Olaf ? Répliquais-je faisant exprès de pas comprendre. 
    Elsa me donna un coup de coude et me tendit deux béquilles que Kay avait apporté tout à l’heure pendant que je dormais. 
    -En piste ! 
    Nous sortîmes de la chambre dans une grande euphorie. Bien sûr Elsa n’était pas aussi à l’aise que moi…Quoique là je fusse loin d’être naturel. J’allais apparaître comme ça devant tout le monde. C’était terriblement excitant et stressant. J’avais l’impression que le couloir était interminable, d’autant plus que je m’emmêlais les jambes avec mes béquilles. Elsa me montra comment on faisait et j’y arrivais vite. 
    Le cœur battant, nous arrivâmes devant la porte d’où s’échappait une musique classique de Wagner. Kay nous attendait droit comme un piquet avec son bâton. Il donna trois grands coups de ce dernier quand nous fûmes à son niveau. 
    -La Reine Elsa d’Arendelle et la Princesse Anna d’Arendelle ! Enonça-t-il d’une voix grave. 
    Les invités se figèrent aussitôt pour observer notre entrée. Je leur lançais un petit coucou de la main faisant tomber une de mes béquilles. Pendant que je la ramassais je cherchais le buffet du regard. Oufff ! Il n’était pas loin. Il fallait que j’y aille vite ! Il ne restait plus qu’un chocolat ! 
    L’instant de notre annonce une fois passée je me ruais un peu maladroitement jusqu’à l’étal et m’emparais de la dernière douceur laissant son goût amer et sucrée fondre dans ma bouche. Raiponce vint bientôt me rejoindre. 
    -Toi aussi tu es une potente dit-elle pour que je compatisse. 
    -Oui mais moi je ne l’ai pas voulu répliquais-je. 
    En fait j’étais déçue. Je ne voyais pas Kristoff. 
    -Il est dans le jardin je crois précisa Raiponce comme si elle avait lu dans mes pensées. 
    -Merci ! Clamais-je la laissant en plan pour voir si ce qu’elle disait était vrai. 

    Passant par la porte qui menait aux jardins de derrière, je me retrouvais dans le petit couloir ouvert dont les colonnes étaient garnis de belles fleurs violettes. Il n’y était pas. Je m’approchais alors des rosières et allais m’asseoir sur le banc en pierre pour reprendre mon souffle. Dans les scènes romantiques c’était toujours là que le beau prince charmant apparaissait avec un bouquet de fleurs qu’il tendait à une belle demoiselle. Il lui donnait ensuite un baiser d’amour et ils dansaient toute la nuit. Bon pour le baiser c’était bon, pour la danse ce n’était pas la peine, restait peut-être les fleurs… 
    -Aaaaaaahhhh !! Criais-je soudain tandis qu’on m’empoignait le bras. 
    -Pardon Anna c’est encore moi chuchota Raiponce. 
    -Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi tu n’es pas avec Flynn ? Râlais-je. 
    -Chut ! Il parle avec Kristoff. 
    -Mais tu viens de me dire qu’il était dans le jardin ?! 
    -Non j’ai dit ça pour pouvoir te soigner tranquillement. 
    -Me soigner ?! 
    -Oui par magie, je suis désolée de ne pas avoir pu jusqu’à maintenant mais personne n’est au courant à Arendelle. 
    -Tu as donc des pouvoirs comme Elsa ? 
    -On peut dire ça comme ça…
    Puis sans même me laisser le temps de lui poser d’autres questions elle agrippa ma cheville –non sans une quelquonque finesse- et se mit à chanter : -Fleur aux pétales d’or, répand ta magie, inverse le temps rend-moi ce qu’il m’a pris, guéris les blessures, éloigne la pluie, ce destin impur rend-moi ce qu’il m’a pris, ce qu’il m’a prissss. 
    Plus étonnée par sa main qui s’illumina plus que par sa chanson je constatais bientôt avec effroi que ma cheville avait dégonflé et que la douleur était passée. 
    -Depuis quand as-tu ça ? Demandais-je fascinée. 
    -Ma naissance. 
    -Comme Elsa chuchotais-je plus pour moi-même que pour elle. J’aurais voulu lui demander des tas de choses. C’était comme si je la voyais sous un autre jour. 
    -Bon tu peux filer danser avec ton prince maintenant ! Me dit-elle. 
    Je l’enlaçais pour la remercier et recourus dans la salle de bal. Il faisait bon à l’intérieur. Contrairement à tout à l’heure je n’eus aucun mal à entrevoir Kristoff qui était en train de discuter avec Eugène et Elsa. Ils restèrent ébahis en voyant que je marchais correctement. Toutefois l’heure n’était pas aux questions.
    Tandis que j’allais me poster à côté d’eux, Kay réclama une fois de plus l’attention de tout le monde. Chouette ! Ils allaient suivre mon idée ! Ils allaient refaire le couronnement de notre « nouvelle » Elsa ! L’ambiance était tout aussi solennelle qu’à l’église sauf qu’il n’y a eu aucune musique, ni paroles en vieux narrois. Ce fut Olaf qui couronna Elsa sous nos yeux amusés. Il lui tendit ensuite sa carotte pour faire office de sceptre et elle créa elle-même une boule de neige pour représenter le sacre. 
    -A Elsa la meilleure des reines d’Arendelle qui a su vaincre sa peur ! Déclara le bonhomme de neige. 
    -A Elsaaaa !! Reprit tous les invités. 
    Et tous applaudir. Tous applaudir dans cette chaleureuse ambiance. Alors que je battais des mains avec eux, je sentis bientôt une main ferme dans mon dos nu. Je me retournais. Ouiiiiiiiiii. C’était lui ! 
    -Sven approche déclara-t-il. 
    Sous l’œil étonné de la foule nous vîmes le renne arrivait en tenant une rose rouge dans la bouche. Youpiiiiii ! J’avais le droit à ma fleur ! -Merci déclarais-je de la même couleur que mon présent tandis qu’Elsa et les autres me regardaient ravis. 
    -M’accorderiez-vous cette danse ? Chuchota discrètement Kristoff alors que la musique reprenait. 
    Il avait fait un effort de costume lui aussi troquant sa tenue de montagnard contre un splendide smoking noir. Il était nerveux, je le sentais. Pourtant il faisait des efforts pour paraître normal. 
    -Avec plaisir dis-je en souriant. 
    Il posa sa main droite contre ma taille et sa main gauche sur mon épaule. Sa bouche effleura ensuite la mienne et il murmura : 
    -Vous êtes très belle Anna. 
    -Vous aussi Kristoff. 
    Pour toute réponse il m’entraîna et nous dansâmes heureux jusqu’au matin.



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